L’Aéro-Club de Lorraine : le premier avion

Pourquoi donc s’intéresser au premier avion de l’Aéro-Club ? Pour nos anciens, certains présents aux premières heures, comme Maurice Gallaire par exemple, ceux qui ont espéré, ceux qui l’ont attendu, cette première machine, allant de pair avec la renaissance du club ! Cet avion a dû alors représenter cette avancée tant espérée, du moins au sens ou nous concevons de nos jours un aéro-club.

Voilà pourquoi je me suis mis à ce travail de recherche, tout en ignorant si je pourrais remplir ne serait qu’un paragraphe, mais tout le plaisir est justement dans cette interrogation. Peut-être même que le plaisir que j’ai éprouvé tout au long de mes recherches, pour tenter de me réapproprier cette l’histoire, surpassera celui du lecteur qui, d’un trait, apprendra tout, ce qui pour moi aura exigé beaucoup de temps…  Aussi, je vais tenter de raconter l’histoire un peu comme j’ai progressé dans ce travail de recherche ! et pour cela retour à l’état des lieux et à l’historique du magazine de 1989, dont je cite le passage :

Il faut attendre 1954 pour que des tentatives de réanimation du club se développent ….. et il fallut encore attendre deux ans pour qu’un premier avion Bücker 181 puisse être acheté.

Voilà la mise de départ, le reste est à chercher, donc cherchons !


A propos, qu’est ce que c’était que le Bücker 181

A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Etat Français est entré en possession d’appareils allemands, dont les Bücker 181 Bestmann 

L’avion Bü 181 était un monoplan monomoteur à voilure basse avec train d’atterrissage fixe , volets séparés , commandes doubles et deux sièges réglables disposés côte à côte. La section de la cabine du fuselage était d’une construction à ossature tubulaire en acier , tandis que l’arrière du fuselage avait une coque en bois. L’ensemble de l’aile et l’empennage étaient également de construction en coque en bois. Tous les gouvernails , ascenseurs et ailerons avaient des nervures en bois et sont recouverts de tissu. Les volets étaient métalliques sur les types B et en bois sur les types C. Le Bü 181 Bestmann était propulsé par un quatre cylindres Hirth HM 500A ou B de 78 kW (105 ch)moteur à pistons.

Plus de 3 400 Bestmann sortirent des chaînes dont 125 en Suède pour son propre usage, 718 par Fokker et après la guerre en Tchécoslovaquie et en Egypte.

En France 154 exemplaires furent récupérés à la Libération dont plus de 130 rejoignirent le parc civil. Les avions étaient affectés aux aéroclub mais restaient propriété de l’état. Toutefois, après un certain temps, ils étaient cédés moyennant des sommes symboliques, aux aéroclub.

 Sur un forum ‘pilote privé, on relève ce commentaire : “sous la peinture argent/grise il y avait pour certains encore les marques de la luftwaffe”    https://www.pilotes-prives.fr/viewtopic.php?f=2&t=899&p=13170

Les qualités de vol du Bestmann  étaient remarquables, les commandes de vol parfaitement harmonieuses et si le pilote contraignait l’avion à se mettre en vrille, l’appareil en sortait de lui-même simplement en lâchant les commandes. C’était l’avion d’entraînement idéal pour la Luftwaffe, bien décidée à changer ses Bücker Jungmann et Jungmeister alors en service. De plus, la faible consommation du moteur Hirth HM-504 de 105 ch était très appréciée. L’appareil remplit son rôle à merveille. Dans les dernières semaines de combat, transformé en chasseur de chars, ses équipages furent inutilement sacrifiés pratiquement à chaque mission.

Heureusement, j’ai pu ‘mettre la main’ sur le compte rendu de l’AG du 02 octobre 1958, avec de précieuses informations, dont l’origine de l’appareil, et même son financement.

Notre Bücker a été racheté en 1958 à l’Aéro-Club de l’Est, à Nancy, pour la somme de 725 000 francs (ce qui correspondrait assez approximativement à 14/15 000 € de 2020)

Découverte suivante : “Nancy, un siècle de passion aéronautique”, édité en 2009, que l’on peut consulter à cette adresse : https://fr.calameo.com/read/005116633c8aaedd56dce

D’après ce document sur l’historique de l’aéroclub de l’est, on apprend, page 34/35, que 2 Bücker ont été attribué par l’état en 1946 et 1947 à Nancy : le F BBHU et le F BCRL, selon cet extrait .

Sur le site Francearchive, je trouverai les information suivantes

  • F-BBHU : Du 3 Septembre 1946 / Sté. des Avions BUCKER (Allemagne) / Type Bucker 181 C3 n° 36 / Aéro-club du Haut-Rhin  – Hotel National – Passage Central à MULHOUSE / Aérodrome de Mulhouse-Habsheim / Radié le 7 Mai 1971. Réformé.

        Conclusion : sauf erreur le F BBHU n’a pas appartenu à l’Aéro-Club de l’Est

Passons au second :

  • F-BCRL : du 28.10.1947 / Type Bücker 181 n° 112 / Sté des Avions BUCKER en Allemagne / AERO CLUB DE L’ EST   AERODROME DE NANCY ESSEY, BP 54    54510 TOMBLAINE / ETAT / SERVICE DE L AVIATION LEGERE ET SPORTIVE / SALS        155 RUE DE LA CROIX NIVERT / 75015 PARIS 12/06/1956

Date d’enregistrement 15/04/1957 / AERO CLUB ROBERT THIERY AERODROME DE VERDUN LE ROZELIER, BP 37 55101 VERDUN

Ce qui donne pour ce second appareil appareil :

– de 1947 à 1956 : aéroclub de l’est

– de 1957 à 1971 : aéroclub Robert Thiery Verdun le Rozelier

– Aéronef radié le : 07/05/1971 pour le motif : REFORME

Conclusion : cette fois, cet avion a bien appartenu à Nancy. Par contre, il a été racheté par l’Aéro-Club de Verdun !

C’est ce qu’on appelle une impasse ! Mais où est donc notre Bücker ?

Puisque le F-BBHU est à priori une fausse piste, ce ne doit pas être la bonne immatriculation. Reste à fouiller dans les archives aéronautique.

Ce qu’il me reste à faire, ce que je fais et voilà ce que je trouve (enfin)

F-BCRU : du 16.02.1948 / Sté des Avions BUCKER en Allemagne / Type Bücker 181 n° 121 / Etat Français S.A.L.S. / Prêté à l’Aéro-club de l’Est 27, rue Grandville à Nancy (54) – Aérodrome de NANCY (54) / Radié 19.12.1956 – Réformé

Ce doit être celui-là, mais comment l’affirmer ?

Je trouverai un peu plus tard ceci :

F-BCRU :  Prêté par l’Etat Français à l’Aéro-club de l’Est 27, rue Grandville à Nancy (54) | – Aérodrome de  NANCY (54) 16.02.1948

Accidenté le 29 mai 1948 , aérodrome de Chelles-le-Pin (Seine-et-Marne)

Radié 19.12.1956 – Réformé

Vendu à l’aéro-club de Lorraine en 1958

Cette fois, les choses se précisent, notre Bücker a bien été le F-BCRU.

Par contre, on lit réformé en 1956, autrement dit, l’aéro-club de Lorraine a acheté un avion qui nécessitait une remise en état de vol.

C’est ce qui sera fait et l’appareil sera ré-immatriculé en fox papa : F-PCRL le 25 août 1958

Quelque chose me préoccupe : la similitude en les 2 immatriculations : le Bücker en principe vendu à Verdun F-BCRL et le nôtre F-PCRL

Etonnant tout de même cette ressemblance. Bien que les archives me prouvent que ce n’est qu’un pure coïncidence, j’aimerais lever ce doute, d’autant que les numéros eux aussi prêtent à confusion le 112 et le 121 !

Par contre, je ne vois pas trop comment lever ce doute, sinon auprès de l’Aéro-Club de Verdun. Mais si cet aéro-club possède des archives aussi ‘fournies’ que les nôtres, j’irai me faire revoir (là, je donne dans le pessimisme, ce n’est pas bon !)

Donc, il faut chercher du coté de Verdun.

Pour faire court, voici la copie du mail que m’enverra Jacques THOUVENIN de l’aéroclub Robert Thiéry, Aérodrome de VERDUN Sommedieue-Le Rozelier – 55100 VERDUN

Bonsoir,

               Le F-BCRL a été accidenté en 1959, par des pilotes américains de l’Aéro-club à priori,

               sur la commune de Gercourt-Drillancourt.

               Bien cordialement.

J’en profite ici pour remercier Jacques Thouvenin pour avoir bien voulu prendre ma requête en considération, c’est fort sympathique.

Comme j’aime ‘fouiner’, je trouve dans les registres cette information qui confirmera l’info donnée par J Thouvenin, dont voici l’extrait :

               Cote :19760051/141 Période :1931 – 1967 Fonds :Ministère des Transports ; Direction générale de l’aviation civile ; Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile. …

 Extrait de la notice : …, Gercourt (Meuse), Bücker 181 (F-BCRL) 6 juillet 1958…

(1959 n’était donc pas tout à fait exact, mais qu’importe !)

Et puis ce n’est pas tout, Jacques Thouvenin me trouve les photos, et ça, c’est inespéré !


Juste pour le fun, cet avion aurait t-il été restauré ? car il existe cette photo sur internet, indiquée “prise en 2008” ?

Source : https://www.flickr.com/photos/dwhitworth/5474560082


Cette fois, tout est clair ! Le Bücker acheté par l’Aéro-Club de Lorraine est le F-BCRU ! devenu F-PCRL en 1958.


L’avion étant maintenant identifié, voyons ce que l’on peut trouver comme élément d’information le concernant :

 

Deux ans après son acquisition, L’Aéro-Club de Lorraine le met en vente par cette annonce passée dans le journal ‘Les Ailes’ du 15 octobre 1960

 

Puis je trouve cette autre annonce, parue dans le magazine Aviation magazine du 1er février 1964

Est-ce ce monsieur Herrmann qui l’aurait acheté en 1960 à l’aéro-club de Lorraine ?

 

 

Pour l’anecdote : cet avion est vendu 3 000 F, déclaré en parfait état, et seulement 6 ans avant, l’aéro-club achète un Bucker (qui n’est pas en état de vol) pour 750 000 F ! Eh oui, car nous avons changé de monnaie au 1er janvier 1960, c’est-à-dire des anciens aux nouveaux francs – 1 nouveau franc = 100 anciens francs – Notre Bucker valait donc à l’achat 7 500 NF

 

Cette nouvelle annonce parue dans Aviation Magazine du 15 novembre 1965 infirme mon hypothèse ci-dessus. L’Aéro-Club est toujours propriétaire du Bücker.

 

 

Un saut de 5 années nous conduit en 1970, et une nouvelle annonce prouve que rien ne s’est passé depuis concernant cet appareil.

Que s’est-il passé entre 1965 et 1970, le Bücker F-PCRL a t-il encore volé sous les couleurs de l’Aéro-Club ? En tout cas pas après 1964, car il est radié en mars 1965, fait confirmé par le fait qu’il figure bien, au 1er janvier 1965, sur la liste des appareils de l’Aéro-Club.

Voila ce que dit le registre :

– F- PCRL – du 25 Aout 1958 / Sté BUCKER aéronautique – (Allemagne) en collaboration avec : l’Aéro-club de l’Est 27, rue Grandville à NANCY / Type Bücker 181 n°121 /  Aéro-club de Lorraine Aérodrome de LUNEVILLE / Aérodrome de Lunéville – Croismare (54) / Radié le 29.03.1965. Réformé – interdit de vol depuis 01/1965


Je ne trouverai ensuite plus d’information sur cet appareil. Il me faudra, en élargissant mes recherches, plus tard trouvé ceci :

On peut imaginer que c’est le Bucker en question qui est sur la photo, car il est précisé : Marquages ​​appliqués: TP-WX et la légende de la photo est la suivante :

Cellule: Bucker Bu-181C Bestmann, s / n F-121, c / r G-CBKB

Photographe: Terry Fletcher

Date de prise de vue: le 19 août 2012

Notes: Paire de Bucker au salon de l’aéronautique Sywell 2012 au Royaume-Uni

Lien de l’image du forum: [IMG ] http://www.aerialvisuals.ca/Photo.php?12174 [/ IMG]

Lien direct vers l’image: http://www.aerialvisuals.ca/Photo.php?12174

Si ces informations sont vraies, notre Bücker réapparait après un trou de 32 ans dans son histoire (C’est sûrement l’explication de : “l’avion pourrissait doucement dans un hangar près de Lunéville”, citée plus haut. (J’apprendrai plus tard qu’en effet, que l’avion a été racheté par un pilote local, qui l’a alors stocké dans ce hangar près de Lunéville) 

Le F-PCRL aurait t-il retrouvé le chemin des airs, fut-ce sous une autre latitude ! Il me faut éclaircir cette nouvelle question, et, pour cela,

Je prend contact avec l’aérodrome de Sywell, ou il y a eu un meeting en 2012, d’où cette photo, mais j’apprend que la photo n’est pas celle notre Bucker. Voici la réponse qui m’est donné par Jeff Bell, Aerodrome Manager, Sywell :

Bonjour Daniel,

               The aircraft in the picture is actually G-TPWX (the code it displays on the fuselage) According to my records G-CBKB is under restoration in East Lothian, Scotland. Owner details can be found by typing the last four letters of the registration into this website;

https://siteapps.caa.co.uk/g-info/

Regards,

Soit par mon interprète virtuel :

               L’avion sur la photo est en fait du G-TPWX (le code qu’il affiche sur le fuselage) D’après mes archives, le G-CBKB est en cours de restauration à East Lothian, en Écosse.

Quel serait donc l’avion sur la photo, confondu avec l’ex F-PCRL ?

Voici ce que j’ai trouvé :

Le G-TPWX est bien répertorié, mais il s’agit d’un Gomhouria (variante du Bucker) / Informations sur la cellule

Fabricant: Héliopolis (construit sous licence en Égypte par Heliopolis Aircraft Works) / Modèle: Gomhouria Mk.6 (Bu-181) /               Année de construction: 1966 / Numéro de construction : 183

Pour Information : Au cours des années 1950, Heliopolis Aircraft Works of Egypt a acquis une licence tchécoslovaque pour produire le Bestmann dans des versions similaires au Zlín Z.381 avec un moteur Walter-Minor de 105 ch. Il a été produit pour l’ armée de l’air  égyptienne sous le nom de Gomhouria (qui signifie «République») et les versions  ultérieures ont été fournies à d’autres forces aériennes arabes. Au moins 300 Gomhourias ont été construits.  Au total, 3 400 appareils ont été construits, mais seule une poignée survit aujourd’hui.

Ma remarque : cet avion datant de 1966 et produit en Egypte ne devrait pas avoir cette livrée ?


Pour revenir au G-CBKG, le propriétaire est : WILLIAM RUSSELL SNADDEN / THE STABLES / AUCHENDENNAN / ALEXANDRIA  G83 8QZ

Toutefois, un second propriétaire lui a succédé

GRAEME DAVID SNADDEN / WEST LYDIATT / AVECINGTON / HEREFORD / HR1 3PY / ROYAUME UNI

J’en suis là quand une autre information trouvée sur internet, me dit que ‘mon’ avion serait en état de vol :

12 juin 2011 à 1h15  – G-INFO montre seulement 10 avions actuellement actifs et enregistrés :

1 G-AXMT R 46 BUCKER BU133 Oui

2 G-BUKK R 27 BUCKER BU133C Oui

3 G-BUTX R ES.1-4 BUCKER BU133C Oui

4 G-BVGP R 42 BUCKER BU133C Oui

5 G-BVXJ R E1-9 BUCKER BU133 Oui

6 G-BZTJ R 41 BUCKER BU133C Oui

7 G-CBKB R 121 BUCKER BU181C BESTMANN

8 G-CCHY R 21 BUCKER BU131 Oui

9 G-PTDP R 1018 BUCKER BU133C

10 G-TAFI R 24 BUCKER BU133C

Source : https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=https://derbosoft.proboards.com/thread/6529/bucker-jungmenn-wirral&prev=search&pto=aue

Fausse information toutefois. Pour tenter d’avancer dans mes recherches, Je prend un 1er contact avec GRAEME DAVID SNADDEN mais qui reste sans suite. Plus tard, je refais à tout hasard la même démarche avec l’adresse précédente. Cette fois, j’ai plus de chance et voici la réponse reçue par mail du mardi 23 février 2021 :

Dear Mr Daniel Remy,

I am in receipt of your letter dated 18th February and addressed to William Russell Snadden. Sadly, Russ passed away 4 years ago. “Bessie”, as he affectionately called the Bestmann, is now  owned by his son Graeme Snadden and is stored in a hanger at the small grass airstrip    “Archerfield” in Scotland.

Russ was Scottish, not English, and bought “Bessie” as a retirement project. He was very interested in aircraft restoration and passionate about authenticity and originality. In fact, he  was well known for his work on Black 6 Me109 and published a book about restoring and   displaying the fighter. Over a period of about 15 years he carefully restored “Bessie” under the supervision of Tim Raynor (PFA Inspector) with the intention of returning her to flying condition. Due to the onset of serious illness this was not to be and “Bessie” lies unfinished. I shall pass your letter to Graeme and leave it up to him to contact you if he wishes.

Kind regards

Cher Monsieur Daniel Remy,

J’ai reçu votre lettre du 18 février et adressée à William Russell Snadden. Malheureusement, Russ est décédé il y a 4 ans. «Bessie», comme il l’appelait affectueusement le Bestmann, est maintenant la propriété de son fils Graeme Snadden et est stocké dans un hangar sur la petite piste d’atterrissage en herbe «Archerfield» en Écosse.

Russ était écossais, pas anglais, et a acheté «Bessie» comme projet de retraite. Il était très intéressé par la restauration d’avions et passionné d’authenticité et d’originalité. En fait, il était bien connu pour son travail sur Black 6 Me109 et a publié un livre sur la restauration et l’affichage du combattant. Sur une période d’environ 15 ans, il a soigneusement restauré «Bessie» sous la supervision de Tim Raynor (inspecteur PFA) avec l’intention de la remettre en état de vol. En raison de l’apparition d’une maladie grave, cela ne devait pas être et «Bessie» est resté inachevé. Je transmettrai votre lettre à Graeme et lui laisserai le soin de vous contacter s’il le souhaite.

Sincères amitiés         Audrey 

J’en profite également ici pour remercier très sincèrement Audrey, la compagne de Russ, pour avoir bien voulu me donner ces explications, et surtout ces photos :

C’est avec une certaine joie que j’ai bien évidemment reçu et visualisé ces photos, le F-PCRL retrouvé !

et son tableau de bord complexe, que nos premiers élèves pilotes avait à se mettre en tête…

Pour l’anecdote : Souvenons nous du premier ‘appareil de l’aéro-club, le planeur Avia en 1931 : c’était un appareil dérivé du modèle Allemand SG38 ! et disparu lors de l’occupation allemande de Lunéville. (Les Allemands occupaient entre autre la caserne Treuille de Beaulieu/Diettmann qui fait face au terrain d’aviation de l’époque dit du ‘Champ de Mars’)       Et notre premier  appareil vol moteur, ce Bücker 181 Bestmann, un avion allemand


Maintenant, depuis Lunéville, cap au 319, et 563 MN à parcourir …..